Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Petite erreur :
En effet Coma a évité le bourbier !!! et ce n'est pas ASO qui décide du classement mais la direction de Course (Marc Ducrocq) et le jury.
Pour info : 8'06 ont été enlevé à Despres
7 pilotes ont vu leur temps "neutralisé" et modifié
Coma, Despres, Gonçalves, Rodrigues, Farres Guell, Ullevalseter et Casteu
C'est du sport non pas un jeu de hasard
Voila
PS : Chez KTM ce soir on change les moteurs de Coma et Despres, enfin normalement
En effet Coma a évité le bourbier !!! et ce n'est pas ASO qui décide du classement mais la direction de Course (Marc Ducrocq) et le jury.
Pour info : 8'06 ont été enlevé à Despres
7 pilotes ont vu leur temps "neutralisé" et modifié
Coma, Despres, Gonçalves, Rodrigues, Farres Guell, Ullevalseter et Casteu
C'est du sport non pas un jeu de hasard
Voila
PS : Chez KTM ce soir on change les moteurs de Coma et Despres, enfin normalement
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
ETAPE 8 - Copiapo > Antofagasta
245 km de liaison, 477 km de spéciale.
Une longue reprise.
Une bonne journée de repos pour recharger les batteries et récupérer physiquement et la course reprend... Il faut vite se remettre dans le bain, ne pas oublier que la concentration est un des maîtres mots pour aller au bout.
Au départ de la partie chronométrée à 8h28, l'étape allait nous montrer différents visages. La première partie nous emmenait sur des pistes sinueuses et des rios, où poussière et cailloux étaient omniprésents.
La suite était beaucoup plus plaisante pour moi. A l'image des pistes de cross, il y avait comme des appuis sur l'extérieur des virages qui se prenaient gaz en grand. Le gros piège, c'était des rochers à éviter.
Puis le sol s'est ramolli jusqu'à devenir du fesh-fesh, le road-book annonçait régulièrement des dangers de niveau 2 et 3, c'est à dire sérieux. Et dans ce cas-là, je privilégie la prudence.
Pendant 150/180 km, l'étape nous a offert de grandes lignes droites très rapides. J'aurais pu mettre à fond mais là encore je ménage la moto, Lima est encore loin. Les 100 derniers km, c'était l'enfer, la piste était hyper piégeuse, je ne voyais que mon road-book, ne me demandez pas ce qu'il y avait autour... En revanche, je me sentais super bien et roulais à un bon rythme, pas de grosse fatigue.
Je termine 33ème de l'étape et pointe 28ème au général. Demain sera encore une longue spéciale qui doit se terminer avec la très longue descente vers Iquique. Pur bonheur en perspective !
Bonne soirée,
Thierry.
245 km de liaison, 477 km de spéciale.
Une longue reprise.
Une bonne journée de repos pour recharger les batteries et récupérer physiquement et la course reprend... Il faut vite se remettre dans le bain, ne pas oublier que la concentration est un des maîtres mots pour aller au bout.
Au départ de la partie chronométrée à 8h28, l'étape allait nous montrer différents visages. La première partie nous emmenait sur des pistes sinueuses et des rios, où poussière et cailloux étaient omniprésents.
La suite était beaucoup plus plaisante pour moi. A l'image des pistes de cross, il y avait comme des appuis sur l'extérieur des virages qui se prenaient gaz en grand. Le gros piège, c'était des rochers à éviter.
Puis le sol s'est ramolli jusqu'à devenir du fesh-fesh, le road-book annonçait régulièrement des dangers de niveau 2 et 3, c'est à dire sérieux. Et dans ce cas-là, je privilégie la prudence.
Pendant 150/180 km, l'étape nous a offert de grandes lignes droites très rapides. J'aurais pu mettre à fond mais là encore je ménage la moto, Lima est encore loin. Les 100 derniers km, c'était l'enfer, la piste était hyper piégeuse, je ne voyais que mon road-book, ne me demandez pas ce qu'il y avait autour... En revanche, je me sentais super bien et roulais à un bon rythme, pas de grosse fatigue.
Je termine 33ème de l'étape et pointe 28ème au général. Demain sera encore une longue spéciale qui doit se terminer avec la très longue descente vers Iquique. Pur bonheur en perspective !
Bonne soirée,
Thierry.
mxteix- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Cela sent le sapin pour les purs amateurs faisant le Dakar avec un certain esprit
http://www.20minutes.fr/article/855750/dakar-2012-avenir-motards-solitaires
A ce sujet pour aider Yannick (#112) il a toujours de belles "liquettes" Dispo à la Galette
https://smash.motards.net/t1899-chemise-dakar
N’hésitez pas
http://www.20minutes.fr/article/855750/dakar-2012-avenir-motards-solitaires
A ce sujet pour aider Yannick (#112) il a toujours de belles "liquettes" Dispo à la Galette
https://smash.motards.net/t1899-chemise-dakar
N’hésitez pas
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
je suis écoeuré par le comportement des autos vis à vis des motards.
Déja hier dans les dunes une voiture à rasé un motard en difficulté
et la envoyé mordre la poussière et aujourd'hui , une autre a fait de
même à la traversé d'un gué ,le motard à été obligé de lâcher sa moto
dans l'eau.
Et ça c'est seulement sur les quelques minutes de résumé .
Vive le sport , bande d'abrutis !!!
Déja hier dans les dunes une voiture à rasé un motard en difficulté
et la envoyé mordre la poussière et aujourd'hui , une autre a fait de
même à la traversé d'un gué ,le motard à été obligé de lâcher sa moto
dans l'eau.
Et ça c'est seulement sur les quelques minutes de résumé .
Vive le sport , bande d'abrutis !!!
lucky- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
lucky a écrit:je suis écoeuré par le comportement des autos vis à vis des motards.
Déja hier dans les dunes une voiture à rasé un motard en difficulté
et la envoyé mordre la poussière et aujourd'hui , une autre a fait de
même à la traversé d'un gué ,le motard à été obligé de lâcher sa moto
dans l'eau.
Et ça c'est seulement sur les quelques minutes de résumé .
Vive le sport , bande d'abrutis !!!
Aujourd'hui c'est PETERHANSEL qui a bien failli rouler sur le motard
thomas- SMASH
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
thomas a écrit:lucky a écrit:je suis écoeuré par le comportement des autos vis à vis des motards.
Déja hier dans les dunes une voiture à rasé un motard en difficulté
et la envoyé mordre la poussière et aujourd'hui , une autre a fait de
même à la traversé d'un gué ,le motard à été obligé de lâcher sa moto
dans l'eau.
Et ça c'est seulement sur les quelques minutes de résumé .
Vive le sport , bande d'abrutis !!!
Aujourd'hui c'est PETERHANSEL qui a bien failli rouler sur le motard
Je te le confirme et c'est pas dans ses habitudes
A voir là : http://www.pluzz.fr/le-journal-du-dakar-2012-01-10-20h02.html
a 4:33
C'est vrai que le motard est en plein sur la trace
Dakar 2012: Vis ma vie de porteur d'eau
Article de 20 minutes : http://www.20minutes.fr/article/857524/dakar-2012-vis-vie-porteur-eau
Le pilote français David Casteu, aidé par son coéquipier Olivier Pain pour redémarrer sa moto, le 3 janvier 2012 à San Juan J.Naegelen/REUTERS
RALLYE-RAID - Qui sont ces pilotes prêts à se sacrifier pour leur leader...
Une
roue à changer, un boulon à serrer ou un disque d’embrayage à réparer
et ils accourent sur le champ. Pour eux, la course se résume à une
mission d’assistance rapide, auprès d’un leader à la dérive. Toujours en
retrait, les «porteurs d’eau» du Dakar ne parlent jamais haut. Ces
hommes de l’ombre n’ont aucune ambition personnelle. Ils sont d’abord là
pour assouvir celle d’un autre.
Chez KTM, comme dans toutes les structures majeures, les rôles sont
clairement définis à l’avance. Pedrero est le second de Coma. Faria,
celui de Desprès. Contractuellement, les deux seconds se doivent donc
d’aider leur leader à tout moment: «Il faut être tout le temps derrière
lui, s’il a besoin de quelque chose, je lui donne», glisse Ruben Faria, qui partage le camping-car de Desprès au bivouac.
Entre Copiapo et Antofagasta (au Chili), il a ainsi échangé sa vitre de road book avec celle du Français, couverte de boue.
Un espoir de promotion?
S’il roule un jour plus vite que son leader, l’équipier est obligé de
lever le pied. Un rôle qui n’a rien de frustrant, selon lui. «C’est
juste mon travail», enchaîne Faria qui le compare à celui d’un
«gregario» du Tour de France.
Pour lui comme pour ses patrons, l’essentiel est de faire gagner son
équipe, KTM, quel que soit le nom du lauréat. Un jour peut-être, il sera
promu numéro un, en cas d’incident de course ou s’il devance
régulièrement son leader en spéciale.
David Casteu a déjà vécu ce type de promotion. Pendant deux ans, le
pilote Yamaha roulait derrière Isidre Pujol, avant de prendre sa place
après une chute. Le motard français, en galère cette année,
se souvient de cette époque où il roulait sans pression. «Je roulais
bien, le manager m’a dit: tu deviens leader. Cette place, je l’ai gagnée
sur la piste, pas sur des contrats, des sponsors, du piston. C’est une
grande fierté.»
«Des compagnons, des confidents»
Sur la route sablonneuse d’Arequipa, le rôle de porteur d’eau prendra
tout son sens, jeudi. David Castera a prévu un bivouac à part pour les
motards. Privés volontairement de leur assistance, ils seront livrés à
eux-même dans cette ville du sud du Pérou. Ancien équipier de
Péterhansel, le directeur sportif du Dakar a souhaité mettre en avant le
travail de ces travailleurs de l’ombre qui devraient ménager leurs
pneus pour les offrir le lendemain à leur cador. Ces «compagnons,
confidents», qui préparent le road book avec leur pilote et qui, selon
Castera «incarnent une notion d’équipe», au-delà du simple soutient
mécanique. Le rallye-raid à visage humain, quelque part.
Le pilote français David Casteu, aidé par son coéquipier Olivier Pain pour redémarrer sa moto, le 3 janvier 2012 à San Juan J.Naegelen/REUTERS
RALLYE-RAID - Qui sont ces pilotes prêts à se sacrifier pour leur leader...
Une
roue à changer, un boulon à serrer ou un disque d’embrayage à réparer
et ils accourent sur le champ. Pour eux, la course se résume à une
mission d’assistance rapide, auprès d’un leader à la dérive. Toujours en
retrait, les «porteurs d’eau» du Dakar ne parlent jamais haut. Ces
hommes de l’ombre n’ont aucune ambition personnelle. Ils sont d’abord là
pour assouvir celle d’un autre.
Chez KTM, comme dans toutes les structures majeures, les rôles sont
clairement définis à l’avance. Pedrero est le second de Coma. Faria,
celui de Desprès. Contractuellement, les deux seconds se doivent donc
d’aider leur leader à tout moment: «Il faut être tout le temps derrière
lui, s’il a besoin de quelque chose, je lui donne», glisse Ruben Faria, qui partage le camping-car de Desprès au bivouac.
Entre Copiapo et Antofagasta (au Chili), il a ainsi échangé sa vitre de road book avec celle du Français, couverte de boue.
Un espoir de promotion?
S’il roule un jour plus vite que son leader, l’équipier est obligé de
lever le pied. Un rôle qui n’a rien de frustrant, selon lui. «C’est
juste mon travail», enchaîne Faria qui le compare à celui d’un
«gregario» du Tour de France.
Pour lui comme pour ses patrons, l’essentiel est de faire gagner son
équipe, KTM, quel que soit le nom du lauréat. Un jour peut-être, il sera
promu numéro un, en cas d’incident de course ou s’il devance
régulièrement son leader en spéciale.
David Casteu a déjà vécu ce type de promotion. Pendant deux ans, le
pilote Yamaha roulait derrière Isidre Pujol, avant de prendre sa place
après une chute. Le motard français, en galère cette année,
se souvient de cette époque où il roulait sans pression. «Je roulais
bien, le manager m’a dit: tu deviens leader. Cette place, je l’ai gagnée
sur la piste, pas sur des contrats, des sponsors, du piston. C’est une
grande fierté.»
«Des compagnons, des confidents»
Sur la route sablonneuse d’Arequipa, le rôle de porteur d’eau prendra
tout son sens, jeudi. David Castera a prévu un bivouac à part pour les
motards. Privés volontairement de leur assistance, ils seront livrés à
eux-même dans cette ville du sud du Pérou. Ancien équipier de
Péterhansel, le directeur sportif du Dakar a souhaité mettre en avant le
travail de ces travailleurs de l’ombre qui devraient ménager leurs
pneus pour les offrir le lendemain à leur cador. Ces «compagnons,
confidents», qui préparent le road book avec leur pilote et qui, selon
Castera «incarnent une notion d’équipe», au-delà du simple soutient
mécanique. Le rallye-raid à visage humain, quelque part.
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Ce soir au classement général 21 secondes séparent Desprès de Coma
Cela risque très très chaud dans les prochains jours
Cela risque très très chaud dans les prochains jours
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
A propos des porteurs d'eau, ils vont avoir leur grande importance durant l'étape 11 du jeudi 12 Janvier 2012 (ils vont être chargé !! les porteurs)
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
jp-wr450 a écrit:Petite erreur :
En effet Coma a évité le bourbier !!! et ce n'est pas ASO qui décide du classement mais la direction de Course (Marc Ducrocq) et le jury.
Pour info : 8'06 ont été enlevé à Despres
7 pilotes ont vu leur temps "neutralisé" et modifié
Coma, Despres, Gonçalves, Rodrigues, Farres Guell, Ullevalseter et Casteu
C'est du sport non pas un jeu de hasard
Voila
PS : Chez KTM ce soir on change les moteurs de Coma et Despres, enfin normalement
Cyril au micro (ITW)
http://www.motoverte.com/site/despres-on-est-pendu-au-guidon--64037.html
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
"RALLYE-RAID - Qui sont ces pilotes prêts à se sacrifier pour leur leader...
. Pour eux, la course se résume à une
mission d’assistance rapide, auprès d’un leader à la dérive. "
Et dire que j'avais deux porteurs d'eau à La PAQUELAIS en 2010 et que maintenant je suis en retraite et eux sont au top !
Enfin, j'étais plus dealer ( de clopes et de bières : que du légal ! ) que leader !
. Pour eux, la course se résume à une
mission d’assistance rapide, auprès d’un leader à la dérive. "
Et dire que j'avais deux porteurs d'eau à La PAQUELAIS en 2010 et que maintenant je suis en retraite et eux sont au top !
Enfin, j'étais plus dealer ( de clopes et de bières : que du légal ! ) que leader !
Papy- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Aubert fait 4 à l'étape et devient 15 au général
Béthys 29 à l'étape et 22 au général
Et puis interview de Lecoq et Payen
Béthys 29 à l'étape et 22 au général
Et puis interview de Lecoq et Payen
Roadbook- SMASH
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Bivouac news :
Arrivé au bivouac Peter était emmerdé et a cherché le pilote frolé pour aller s'excuser d'être passer "près" !
Connaissant Stéphane, cela ne m'étonne pas
Arrivé au bivouac Peter était emmerdé et a cherché le pilote frolé pour aller s'excuser d'être passer "près" !
Connaissant Stéphane, cela ne m'étonne pas
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
C'est pas si dur, hein Michel?
Dans le déroulement de photos, juste au dessus du titre "Journée de repos"
http://www.team-performance-enduro.com/Carnet-de-route-du-Dakar_r11.html
Dans le déroulement de photos, juste au dessus du titre "Journée de repos"
http://www.team-performance-enduro.com/Carnet-de-route-du-Dakar_r11.html
Roadbook- SMASH
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Interview de Lecoq et Payen dans les 10 dernière minute de "Le dakar" France 4 ce soir
thomas- SMASH
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Etape 13 – Nasca > Pisco
100 km de liaison – 275 km de spéciale
Grosse frayeur.
Ce soir à l'arrivée de l'étape, je ressens une grosse fatique. Une journée éprouvante où la prudence était de mise. De nombreux dangers jalonnaient cette spéciale et les grosses chaleurs se sont réinvitées.
L'étape nous a encore offert de somptueux paysages et des franchissements de dunes plutôt compliqués. Il m'a même fallu descendre de la moto pour passer à certains endroits.
Le kif de la journée, c'est cette interminable grimpée de dunes d'au moins 500 mètres; raide mais magnifique. J'ai roulé à un bon rythme tout en gardant une marge de sécurité un peu plus importante qu'hier. Je pense que c'était nécessaire pour pouvoir finir demain et rejoindre Lima.
Malgré cela, tout a bien failli s'arrêter à 20 km de l'arrivée. Je roulais avec un petit groupe sans qu'on se rende compte que l'on n'était pas tout à fait sur le bon cap. On était décalé d'environ 1 km de la piste à suivre. Sur le road-book, pas de danger annoncé quand subitement on se retrouve dans le vide. Une marche de 4 mètres quasi invisible s'ouvre sous nos roues. Mon expérience en cross m'a permis de réagir aussitôt, tirer sur le guidon et garder gaz en grand. De ce fait je ne suis pas tombé, un autre pilote a réussi à passer aussi mais le reste du groupe a chuté lourdement. Des blessures plus ou moins sérieuses (côtes cassées, visages en sang...) mais tous on pu repartir. On a rejoint l'arrivée et prévenu l'organisation de ce danger. Ils ont immédiatement envoyé un hélico pour sécuriser la zone. Ce fût ma plus grosse frayeur de ce Dakar et je ne suis pas prêt de l'oublier.
L'arrivée se profile et heureusement car physiquement cela devient très dur. Je termine 28ème de l'étape et reste 22 au général.
A demain pour les derniers kilomètres jusqu'à Lima,
Thierry.
100 km de liaison – 275 km de spéciale
Grosse frayeur.
Ce soir à l'arrivée de l'étape, je ressens une grosse fatique. Une journée éprouvante où la prudence était de mise. De nombreux dangers jalonnaient cette spéciale et les grosses chaleurs se sont réinvitées.
L'étape nous a encore offert de somptueux paysages et des franchissements de dunes plutôt compliqués. Il m'a même fallu descendre de la moto pour passer à certains endroits.
Le kif de la journée, c'est cette interminable grimpée de dunes d'au moins 500 mètres; raide mais magnifique. J'ai roulé à un bon rythme tout en gardant une marge de sécurité un peu plus importante qu'hier. Je pense que c'était nécessaire pour pouvoir finir demain et rejoindre Lima.
Malgré cela, tout a bien failli s'arrêter à 20 km de l'arrivée. Je roulais avec un petit groupe sans qu'on se rende compte que l'on n'était pas tout à fait sur le bon cap. On était décalé d'environ 1 km de la piste à suivre. Sur le road-book, pas de danger annoncé quand subitement on se retrouve dans le vide. Une marche de 4 mètres quasi invisible s'ouvre sous nos roues. Mon expérience en cross m'a permis de réagir aussitôt, tirer sur le guidon et garder gaz en grand. De ce fait je ne suis pas tombé, un autre pilote a réussi à passer aussi mais le reste du groupe a chuté lourdement. Des blessures plus ou moins sérieuses (côtes cassées, visages en sang...) mais tous on pu repartir. On a rejoint l'arrivée et prévenu l'organisation de ce danger. Ils ont immédiatement envoyé un hélico pour sécuriser la zone. Ce fût ma plus grosse frayeur de ce Dakar et je ne suis pas prêt de l'oublier.
L'arrivée se profile et heureusement car physiquement cela devient très dur. Je termine 28ème de l'étape et reste 22 au général.
A demain pour les derniers kilomètres jusqu'à Lima,
Thierry.
mxteix- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
David Casteu se lâche sur son blog :
Bonjour à tous,
Le Dakar se termine dans deux jours et si je devais donner un pronostic pour la victoire finale chez les motos, ce serait Marc Coma. Il va se battre jusqu’au bout et je m’entends très bien avec lui. On a connu de belles histoires. C’est vraiment le pilote que je préfère. On a fait quand même beaucoup de courses ensemble. Avec Despres, ils ont des stratégies de course. Pour moi, il peut se passer encore des choses. Chez KTM, c’est normal qu’avec deux pilotes de pointe ils se tirent la bourre comme ça. Moi je n’ai jamais connu cette situation où il y a une grosse rivalité entre deux pilotes de la même équipe.
Despres, ce n’est pas un pilote facile. Il n’y a pas beaucoup de pilotes qui l’aiment. On va même dire que dans les tops pilotes, personne ne s’entend avec lui. C’est une tête de con. On ne se parle pas depuis 2007. Ni bonjour, ni bonsoir. On ne se regarde même pas. Il n’existe pas. C’est un choix de ma part. Tout le monde sait qu’il ne faut pas qu’il fasse un pas de travers… C’est quelqu’un que je n’apprécie pas du tout. Je préfère ne pas gagner le Dakar que de le gagner comme il le fait. Il tuerait père et mère pour ça. Il n’est vraiment pas dans l’esprit. Ce n’est pas un pilote avec lequel j’ai des atomes crochus. J’ai connu des problèmes quand j’étais avec lui chez Gauloises.
De toute manière, il a toujours eu des problèmes avec les autres. Il ne partage pas, met la pression à tout le monde. C’est sa façon de gagner. Ce qu'il s’est passé dans le gué (Il était resté coincé dans la boue alors que Coma était passé sans problème), c’est bien le tempérament du personnage. C’est lui et après, les autres. Il ne voit que lui. Aujourd’hui, on fait une discipline d’aventure, il faut être humble, respecter les autres, tous ces aventuriers qui finissent. Il n’y a pas deux courses, mais une seule. Les amateurs, il n’en a rien à cirer. S’il pouvait leur rouler dessus, il le ferait. Rien à foutre. Lui, c’est sa course, point barre. C’est une façon de penser et de voir.
Moi je ne vois pas ça comme ça. J’ai monté mon écurie, ce que j’aime, c’est me retrouver avec mes potes, raconter nos histoires, une aventure. C’est vrai que j’aimerais gagner. C’est sûr. Ça m’aurait plu de me battre pour la victoire. Mais j’ai un parcours sportif qui est beau. Sans m’envoyer des fleurs, je fais partie des pilotes de rallye dont on se souviendra. Et quelque part, c’est important aussi. Quand je vais sur les courses, je vois le retour que j’ai des gens. Amateurs ou professionnels. C’est ça qui est beau. On fait rêver tellement de gens par ce qu’on fait, ce qu’on voit, ce qu’on vit. C’est tellement dur avec la crise et tous les trucs… Je pense que ce sont de supers moments. La dimension humaine compte autant que la course.
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
respect a ce Grand pilote , c'est mon avis personnel en tant Mme Mxteix
mxteix- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Will a écrit:David Casteu se lâche sur son blog :Bonjour à tous,
Le Dakar se termine dans deux jours et si je devais donner un pronostic pour la victoire finale chez les motos, ce serait Marc Coma. Il va se battre jusqu’au bout et je m’entends très bien avec lui. On a connu de belles histoires. C’est vraiment le pilote que je préfère. On a fait quand même beaucoup de courses ensemble. Avec Despres, ils ont des stratégies de course. Pour moi, il peut se passer encore des choses. Chez KTM, c’est normal qu’avec deux pilotes de pointe ils se tirent la bourre comme ça. Moi je n’ai jamais connu cette situation où il y a une grosse rivalité entre deux pilotes de la même équipe.
Despres, ce n’est pas un pilote facile. Il n’y a pas beaucoup de pilotes qui l’aiment. On va même dire que dans les tops pilotes, personne ne s’entend avec lui. C’est une tête de con. On ne se parle pas depuis 2007. Ni bonjour, ni bonsoir. On ne se regarde même pas. Il n’existe pas. C’est un choix de ma part. Tout le monde sait qu’il ne faut pas qu’il fasse un pas de travers… C’est quelqu’un que je n’apprécie pas du tout. Je préfère ne pas gagner le Dakar que de le gagner comme il le fait. Il tuerait père et mère pour ça. Il n’est vraiment pas dans l’esprit. Ce n’est pas un pilote avec lequel j’ai des atomes crochus. J’ai connu des problèmes quand j’étais avec lui chez Gauloises.
De toute manière, il a toujours eu des problèmes avec les autres. Il ne partage pas, met la pression à tout le monde. C’est sa façon de gagner. Ce qu'il s’est passé dans le gué (Il était resté coincé dans la boue alors que Coma était passé sans problème), c’est bien le tempérament du personnage. C’est lui et après, les autres. Il ne voit que lui. Aujourd’hui, on fait une discipline d’aventure, il faut être humble, respecter les autres, tous ces aventuriers qui finissent. Il n’y a pas deux courses, mais une seule. Les amateurs, il n’en a rien à cirer. S’il pouvait leur rouler dessus, il le ferait. Rien à foutre. Lui, c’est sa course, point barre. C’est une façon de penser et de voir.
Moi je ne vois pas ça comme ça. J’ai monté mon écurie, ce que j’aime, c’est me retrouver avec mes potes, raconter nos histoires, une aventure. C’est vrai que j’aimerais gagner. C’est sûr. Ça m’aurait plu de me battre pour la victoire. Mais j’ai un parcours sportif qui est beau. Sans m’envoyer des fleurs, je fais partie des pilotes de rallye dont on se souviendra. Et quelque part, c’est important aussi. Quand je vais sur les courses, je vois le retour que j’ai des gens. Amateurs ou professionnels. C’est ça qui est beau. On fait rêver tellement de gens par ce qu’on fait, ce qu’on voit, ce qu’on vit. C’est tellement dur avec la crise et tous les trucs… Je pense que ce sont de supers moments. La dimension humaine compte autant que la course.
J'"aime" bien ce genre de discours : un pilote qui bave ......
Il faut bien reconnaître que le palmarès en Rally de D.Casteu et bien maigre par rapport à celui de C.Desprès et je ne parle pas du nombre de victoires au Dakar (...) Quant à la stategie de course là il n'y a pas vraiement photo entre les deux protagonistes
Bref ce genre de "bla bla" sonne la fin d'une aventure, il va être temps que David passe sur 4 roues ou derrière un micro
Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Je ne connais aucun De ces pilotes personnellement mais a se que je voi à la télé despres fait plutôt simpatique et notre nantais n69 le confirme. Et on peu se souvenir de cette journée ou tôut le monde avai cramé son bib par la chaleur et coma arrivait avec un pneu neuf... En tôt cas belle victoire de la France
tomtom44- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Y'en a qui font pas un métier facile......
Jo- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Miguel est sur le sol français Récupération de ma moitié demain 10h
mxteix- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
l'aventurier est de retour !
lucky- Adhérent
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
mxteix a écrit:Miguel est sur le sol français Récupération de ma moitié demain 10h
Et la petite à l'école
Roadbook- SMASH
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Re: Dakar 2012 - Départ le 1er janvier 2012 de Mar del Plata
Olà Bem vindo Amigo
José- Adhérent
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